LA FEDERATION JUMEAUX ET PLUS
 
A ce jour, elle regroupe 83 associations départementales et compte plus de 17 000 familles.
 
Créée comme une simple association en 1979 dans le Loiret, d’autres départements viennent rapidement la rejoindre pour créer l’ A.N.E.P.N.M (Association Nationale d’Entraide aux Parents de Naissances Multiples). Le mouvement est agréé par l’UNAF.
En 1992, elle devient une fédération.
Lors de son assemblée générale en  1998, elle change son nom pour s’appeler Fédération Jumeaux et Plus.
Son siège est situé :
28, Place St Georges – 75009 PARIS
Tél. 01.44.53.06.03
 
La Fédération est reconnue d’Utilité Publique par décret en date du 23 juillet 2003.
Cette reconnaissance officielle lui permet de bénéficier plus facilement de l’écoute des pouvoirs publics et des médias.
A ce titre, la Fédération et les associations départementales adhérentes peuvent recevoir des dons déductibles des impôts. N’hésitez pas à vous renseigner.
 
SON FONCTIONNEMENT
 
Elle est composée :
- d’un  conseil d’administration (24 personnes)
- d’un bureau (8 personnes)
Son budget est établi à partir des reversions des associations départementales (somme forfaitaire par famille adhérente) et des subventions  qu’elle reçoit de différents organismes (UNAF, …).
Ses comptes sont établis par un expert comptable et audités par une commission financière.
 
SES ACTIONS
 
·         Elle est attentive à toutes les mesures concernant les familles de multiples, effectue des démarches auprès des services publics (Ministères, CNAF (caisse nationale des allocations familiales), UNAF (union nationale des associations familiales….). À cet effet, elle a établi une « motion revendicative », dont vous trouverez les principaux points en annexe 1, afin de faire reconnaître les besoins spécifiques liés aux naissances multiples.
·         Chaque association départementale a sa gestion propre, mais la Fédération Jumeaux et Plus se tient néanmoins à votre disposition si vous rencontrez des problèmes particuliers.
·         En 2001, un comité scientifique a vu le jour. Composé de spécialistes et de parents, il peut ainsi :          
-   aider les responsables d’associations dans les réponses à apporter à leurs  adhérents, lors de questions particulières (exemple : STT- (syndrome transfuseur transfusé), retard de croissance in utero, etc.….)
-   organiser chaque année une journée scientifique qui aborde des questions fondamentales autour de la gémellité (allaitement, arrivée des multiples dans une famille, césarienne, zygosité …)
-   appuyer et aider la fédération pour obtenir des pouvoirs publics des recommandations de l’ANAES en vue d’obtenir des règles de conduites harmonisées concernant le suivi des grossesses gémellaires, la prématurité, etc.…

Elle édite deux fois par an un bulletin, le  « Multipl’Infos ». Son site internet vous permettra de collecter de nombreuses informations  et d’échanger avec d’autres parents de multiples sur le forum de discussion

Revendications de la Fédération Jumeaux et Plus

En matière de naissances multiples, les congés et les prestations d’aide sont encore inférieurs à ceux qui seraient calculés pour des naissances simples. Les prestations existantes en faveur des familles concernées sont insuffisantes car l’effort familial induit par la présence d’enfants multiples reste permanent de la naissance des enfants à leur autonomie économique (contrairement aux familles  d’enfants d’âges différents, même rapprochés, où cet effort est progressif en cru comme en décru).

Dans le cas de naissances multiples, on peut ainsi parler de simultanéité des charges. Non seulement des charges financières liées à l’arrivée de deux bébés mais aussi des charges éducatives, des charges de maternage, du surcroît de fatigue lorsque les enfants sont en bas âge. Par exemple, on consacrera 4 heures de maternage par jour à un enfant seul, 8 heures à des jumeaux, 12 heures à des triplés. Autre exemple : l’arrivée d’un seul nourrisson et le coût de son entretien de 0 à 3 mois peut s’évaluer à 887,50 euros. Pour des jumeaux, on passe à 1017,50 euros par enfant ; et pour des triplés à 984,17 euros par enfants.

La simultanéité des coûts d’éducation implique que les charges supportées par les familles sont élevées. Et, aujourd’hui, le système de compensation des charges ne prend pas ce fait en compte.

La fédération Jumeaux et Plus a donc élaboré une motion revendicative où elle décline en sept points les domaines où des efforts devraient être faits.

- Quotient familial : Le premier de ces points concerne le calcul du dénominateur du quotient familial : la Fédération demande que le nombre de parts soit majoré d’une demi-part par enfant multiple pour le calcul des quotients familiaux de la CAF. Elle souhaite aussi que soient déduits systématiquement les frais de garde des enfants de moins de 3 ans pour le calcul des prestations et des impôts (ce qui n'est pas le cas actuellement lorsque l'un des parents ne travaille pas).
- Aide à domicile : si des heures d’aide à domicile sont décernées aux familles ayant des multiples, celles-ci doivent pouvoir intervenir avant la naissance dès que le besoin s’en fait sentir. L'aide à domicile doit être modulée en fonction du nombre d'enfants nés ensemble ainsi que du nombre et de l'âge des autres enfants de la famille.
- Etudes secondaires et supérieures, jeunes en formation : La Fédération demande que la spécificité « jumeaux » soit prise en compte pour les jeunes en formation ou poursuivant des études secondaires et supérieures. L’objectif est que pour la poursuite en parallèle d’études de même niveau par les enfants d’une fratrie de multiples, soient concédées des facilités d’accès aux différents services des centres régionaux des oeuvres universitaires et sociales (bourses, cité universitaire)
- Congés maternité et paternité: La Fédération demande qu’un congé maternité pour naissance multiple soit au minimum l’addition des congés pour naissances successives. En ce qui concerne le congé paternité, la volonté de la Fédération est qu’il soit égal au nombre légal de jours de congé multiplié par le nombre d’enfants nés.
- Allocation complément de libre choix : La  Fédération demande que l’allocation complément de libre choix soit prolongée jusqu’aux 6 ans des enfants (en cas de triplés mais aussi de multiples de rang 2, et également si les jumeaux ont plus de trois ans et ont un frère ou une sœur de moins de trois ans).
- Congé parental d'éducation : La durée de l'allocation complément de libre choix et celle du congé parental (CPE) doivent être systématiquement alignées. La Fédération demande aussi que la fin du CPE soit alignée, non sur la date de naissance des enfants, mais sur leur vie scolaire (afin d'éviter aux parents de devoir trouver un mode de garde entre la date des 3 ans de leurs enfants et la date de la rentrée scolaire).

- Garde des enfants : L'accès au complément de libre choix du mode de garde doit être accessible aux familles à un seul revenu. Il est également demandé qu’une priorité pour les places en crèche soit donnée aux familles de multiples. Car aujourd’hui de nombreux parents arrêtent de travailler à la naissance de leurs jumeaux ou triplés, non pas par choix, mais par contrainte.



 

 
 



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